Christelle Vialis, référente communication à la section judo, a interviewé Kévin AZEMA, notre nouveau professeur de judo. 

I.  Kévin, peux-tu te présenter ?

Je m’appelle Kévin AZEMA. Je suis né le 30/06/1993 à Moulins Sur Allier (03).

Je suis issu d’une famille de judokas. Mon grand-père a obtenu sa ceinture noire à l’âge de 60 ans 😉. Mon papa est professeur de judo depuis plus de 30 ans.

J’ai commencé le judo très jeune dès l’âge de 3 ans et je n’étais pas forcément le plus sage en cours 🤣.

Ma sœur et mon frère ont également fait du judo. Ils sont allés en sport étude, au pôle Espoir à Clermont-Ferrand. Depuis notre plus jeune âge, mon père nous a initié et formé à l’ASPTT Moulins judo. 

Je suis actuellement ceinture noire 3^ème dan de judo.

Durant mes études, j’ai obtenu :

• une licence STAPS (sciences et techniques des activités physiques et sportives) option entraînement sportif à l’INSEP (Institut National du Sport, de l’Expertise et de la Performance)
• un DEJEPS (Diplôme d’Etat de la Jeunesse, de l’Éducation Populaire et du Sport) en 2017
• un DESJEPS (Diplôme d’Etat supérieur de la Jeunesse, de l’Éducation Populaire et du Sport) en 2019

 

II.  Peux-tu nous parler de ton parcours sportif ?

J’ai commencé ici à Clermont-Ferrand en 2007 en entrant au Pôle Espoir Auvergne de Clermont Ferrand. À cette époque, j’étais licencié dans le club de mon père à l’ASPTT Moulins Judo. Je suis resté deux ans au Pôle Espoir avant d’intégrer le Pôle France d’Orléans où je suis également resté deux ans.

Grâce à mes bons résultats sportifs et scolaires, j’ai obtenu mon bac et, surtout, j’ai été accepté à l’INSEP en 2012. Je choisis alors de changer de club afin de faire partie du projet « élite » de l’Auvergne avec le Clermont Auvergne Judo.

En 2014, je décide de prendre ma licence dans un club de la région Ile de France. J’ai alors signé au Judo Club Maisons-Alfort. J’y suis resté toute ma carrière sportive.

 

III.  Quels sont tes résultats en compétition ?

Depuis minime /cadet mes résultats ont toujours suivi.

• En minime, je gagne les inter-régions, le plus haut niveau en France à l’époque.
• En cadet, je gagne plusieurs tournois nationaux. Je deviens champion de France UNSS (Union Nationale du Sport Scolaire) et vice-champion de France fédéral. Ces très bons résultats m’ont permis de représenter la France au festival Olympique de la Jeunesse Européenne.
• En junior, je suis monté deux fois sur le podium du championnat de France en faisant deuxième et troisième. J’ai réalisé plusieurs podiums en Coupe d’Europe. J’ai également représenté la France au championnat d’Europe junior
• En sénior, j’ai réalisé cinq podiums aux Championnats de France 1ère division : trois fois 3^ème, une fois 2^ème en 2017 et champion de France en 2018, J’ai obtenu plusieurs victoires et podiums en Coupe d’Europe ainsi qu’en Coupe du Monde. J’ai représenté la France sur les plus gros tournois internationaux comme le tournoi de Paris Grand Slam par exemple.

 

IV.  Pourquoi avoir choisi le professorat de judo ?

Cela s’est fait tout naturellement.

Mon papa est professeur de judo. Plus jeune, je l’ai suivi quasiment sur toutes les compétitions. Je passais tous mes mercredis après-midi avec lui sur le tatami afin de l’aider pendant ses cours de judo.

J’ai commencé des études de commerce lorsque j’étais à l’INSEP, mais la réalité a vite repris le dessus.

Avant de passer mes diplômes pour pouvoir enseigner le judo dans un club, j’avais fait beaucoup de stages d’observation et d’intervention dans le club de mon père, mais également, avec le Pôle Espoirs de Ceyrat dans le cadre de ma licence STAPS.

Ensuite, à l’obtention de mon diplôme DEJEPS, j’ai enseigné le judo au sein du Judo Club de Maisons-Alfort. Je donnais des cours de l’éveil-judo jusqu’aux minimes.

À la suite du DE, j’ai décidé de passer le diplôme supérieur (DESJEPS). Après ma carrière sportive, je voulais pouvoir intervenir dans un pôle Espoirs / France ou dans un club élite.

V.  Pourquoi avoir postulé à l’ASM ?

A travers les dires des « anciens » du club de l’ASPTT Moulins, dont mon père, je sais que l’ASM a été l’un des pionniers de la région Auvergne en termes de développement et de résultats sportifs

J’avais vraiment envie de rejoindre ce club pour participer à son rayonnement, notamment dans le domaine du judo.

Quel beau challenge, ne trouves-tu pas Christelle ?

 

VI.  Quelles sont tes missions au sein de l’ASM judo et de l’ASM Omnisports ?

Je viens pour faire du judo, alors tout va bien. Dans un premier temps, je serai en charge de nombreuses catégories d’âge chez les plus jeunes : de l’éveil judo jusqu’aux cadets. Ensuite, je m’occuperai des « plus grands ».

Avec Laurent PERNIN, le directeur technique et sportif de la section, nous travaillerons en binôme pour les juniors-séniors.

 Concernant plus précisément mes missions au sein de l’ASM, je vais :

• Tout d’abord, m’occuper de l’école de judo, c’est à dire former les enfants dès le plus jeune âge afin qu’ils deviennent de bons judokas.
• Ensuite, former un groupe de judokas plus accès «compétition ». Je sais qu’il va falloir être patient et bien connaître mes nouveaux élèves, et, pourquoi pas, recruter quelques « pépites auvergnates » pour accélérer le processus !

 

VII.  Quelles sont tes objectifs à court et moyen terme ?

• À court terme, je souhaite m’adapter au mieux à mes nouveaux élèves. J’aimerais comprendre ce qu’ils recherchent dans la pratique du judo afin de leur apporter tous les ingrédients nécessaires à leur épanouissement.. J’aimerais également construire rapidement un groupe de compétiteurs pour que l’ASM judo retrouve une place honorable dans la région Auvergne Rhône Alpes (AURA).
• À long terme, j’aimerais que l’ASM soit l’un des grands clubs de la région AURA. Pour y parvenir, je n’exclus pas de travailler avec d’autres clubs et ce, pour le développement du judo auvergnat.

 

VIII.  Que représente le sport dans ta vie, et tout particulièrement le judo ?

Le judo m’a apporté et m’apporte tellement au quotidien.

Je remercie ce sport mais également les différentes personnes que j’ai croisées dans ma carrière et celles que je rencontrerai par la suite. En effet, c’est grâce à tout cela que je suis devenu l’homme que je suis aujourd’hui.

Je me considère comme un « vrai sportif » car je suis intéressé par d’autres sports. D’ailleurs, pendant mes vacances, je suis toujours le premier à tester de nouvelles disciplines sportives !

 

IX.  Si tu ne faisais pas de judo, quel sport pratiquerais-tu ?

Dans ma jeunesse, j’ai fait un peu de football. J’aime bien ce sport, donc je pense que j’aurais pratiqué du foot un peu plus longtemps même si j’aime beaucoup trop la confrontation avec les autres pour que je me cantonne à cette discipline… alors, j’imagine que je me serais investi dans un autre sport de duel ou de combat.