« Que sont-ils devenus ? » Stéphanie Lasserre, championne de France 1990-1992

« Que sont-ils devenus ? » Stéphanie Lasserre, championne de France 1990-1992

A l’occasion des 110 ans de l’ASM, la section judo vous propose de découvrir des parcours d’anciens judokas de la section.

Ils sont aujourd’hui :

  • Secrétaire
  • Directeur sportif d’un club de judo
  • Plombier
  • Mécanicien

Mais hier, ils ont écrit un bout d’histoire avec l’ASM. Plongez avec nous dans leurs souvenirs.

 

1er rendez-vous avec Stéphanie Lasserre, 49 ans, auvergnate.

Le club de l’ASM, Stéphanie le connait depuis sa naissance avec son papa rugbyman et joueur en équipe 1 de l’ASM de 1967 à 1972. Il joua la finale du championnat de France 1970. C’est donc tout naturellement qu’en 1983, Stéphanie accompagnée de son père, pousse les portes de l’ASM, rue Montlosier. Elle voulait pratiquer un sport, mais lequel ? Son papa demande alors conseil auprès des dirigeants du rugby qui plébiscitent le judo. C’est donc sans réellement connaitre ce sport mais par réputation que Stéphanie monta sur les tatamis de l’ASM. Et c’était parti pour une belle aventure

Très rapidement, Stéphanie rejoint le complexe de la Gauthière, avec des judokas plus expérimentés. « À 11 ans, j’étais déjà très grande pour mon âge, je ne pouvais pas rester avec les jeunes débutants à Montlosier », précise-t-elle.

Stéphanie pratique le judo à l’ASM jusqu’en 2001. Elle obtient sa ceinture noire en 1992, elle a d’excellents résultats en compétition :

  • Championne de France UGSEL en 1990 ; 1991 & 1992
  • 3ème au Championnat de France 2eme Division séniors en 1998
  • 5ème place au Championnat de France 1ere Division en 1999

Stéphanie obtient la bourse du « jeune espoir sportif » octroyée par le Département en 1992.

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Christelle Vialis, référente communication à la section judo, a interviewé Stéphanie Lasserre :

Stéphanie, que fais-tu aujourd’hui ?

Stéphanie : J’ai complétement arrêté le sport depuis fin 2001. Je travaille actuellement à la mairie de Royat au service Accueil Etat Civil.

Peux-tu nous décrire tes meilleurs souvenirs avec le club ?

Stéphanie : Mon meilleur souvenir c’est bien-sûr mon podium au championnat de France en 1998 (photo), mais j’en ai beaucoup d’autres avec l’ASM ! Je pense notamment :

  • à tous les déplacements en compétition, en stage, ou en interclub à l’étranger avec le club.
  • à tous les tournois organisés par la section judo de l’ASM que nous, les judokas asémistes, attendions chaque année. Nous étions heureux de participer aux préparatifs de cette journée de compétition par équipes, et de terminer par la soirée dansante avec tous les participants du tournoi !!!

 Souhaites-tu nous dire autre chose sur l’ASM ?

Stéphanie : En arrivant à la Gauthière, j’ai trouvé une deuxième famille !

Nous passions, filles et garçons, beaucoup de temps ensemble entre les entrainements au dojo la semaine et les compétitions le week-end. Nous étions un groupe très soudé avec une super entente ! D’ailleurs, je me souviens que c’est toi Christelle, avec Christelle Monnier qui m’avaient accueillie dans ce dojo du COSEC de la Gauthière. J’étais un peu perdue et grâce à vous deux, j’ai adoré venir à l’entrainement et à l’ASM !

J’ai beaucoup appris avec tous nos entraineurs de l’ASM en passant par :

  • bien sûr notre « papa poule » Jean SAURAT,
  • Michel PEGART notre Senseï qui m’a beaucoup suivi sur les championnats de France UGSSEL (professeur EPS à Saint Alyre),
  • Fabrice GUENET, athlète de haut niveau, arrivé au club comme entraineur. Il m’a permis d’améliorer mes performances et surtout d’atteindre un podium au France 2ème division.

Qu’évoque pour toi les 110 ans de l’ASM ?

Stéphanie : Le premier mot qui me vient c’est « longévité ».
C’est un club bien ancré dans notre région. C’est un club de partage, avec des valeurs qui se transmettent de générations en générations !
L’ASM est un excellent club depuis 110 ans. Il forme de nombreux sportifs et éducateurs dans toutes les sections en proposant des structures adaptées, des services annexes très appréciés, des entraîneurs de qualité…
Quand on a « goûté » à l’ASM, il est difficile d’en partir !
Personnellement, je n’aurais pas pu pratiquer le judo dans un autre club…

Pour Stéphanie, le club de l’ASM c’est « des amis pour toujours ».