Kendo
Benjamin Verdier, vice-champion France de Kendo
Pour sa première participation aux championnats de France Honneur, Benjamin a réalisé un parcours exceptionnel et est sacré vice-champion de France. C’est l’occasion pour nous de faire un peu plus connaissance avec lui.
Benjamin, te voilà vice-champion de France en honneur individuel masculin, premier titre national de la section kendo. Comment tu es arrivé au kendo ?
J’ai poussé les portes du dojo de l’ASM kendo en 2013 avec mon père. En effet, je venais de passer une année à l’ASM rugby et on va dire que je n’ai pas vraiment adhéré au sport. Du coup, mon père s’est renseigné sur les autres sports qui étaient possibles à l’ASM et le kendo nous paraissait être le plus attrayant.
Qu’est-ce qui t’as plu au premier abord dans cette discipline ?
La première chose qui m’a marqué dans cette discipline est quand même la rigueur qui est un peu l’une des bases des arts martiaux. Mais aussi le côté drôle et joueur qu’on peut trouver une fois l’armure enfilée.
C’est vraiment un mélange particulier entre respect des autres pratiquant, des professeurs et de la discipline et la dimension un peu comique de se bagarrer avec des épées en bambou.
Tu as beaucoup évolué avec des adultes par obligation puisque qu’il n’y avait pas beaucoup de pratiquants dans ta catégorie jeune, est ce que cela a été un frein dans ta progression ou cela t’a-t-il poussé à aller plus loin ?
Le fait d’avoir à pratiquer avec des adultes n’a pas été un frein, du moment où ces derniers adaptaient leur pratique à la personne en face d’elle.
Je dirai même que cela m’a permis de progresser plus rapidement, car j’ai ressenti le besoin de me mettre au même niveau de trouver des techniques pour compenser ma petite taille (à l’époque).
Depuis tout jeune, tu as régulièrement participé aux championnats inter-régions avec différentes participations aux championnats de France en différentes catégories. Qu’en retires-tu ?
J’en retire une certaine expérience du combat, qui m’a permis de mieux gérer mon stress notamment. Mais ces expériences m’ont aussi permis de connaître certains de mes adversaires à force de les voir en compétition et donc d’adapter ma pratique en fonction.
Avec les études, tu t’entraînes avec au dojo de Lyon, cela a modifié ton approche du kendo ? Ta pratique ?
Le fait que je m’entraîne sur Lyon depuis cette année à un peu modifié ma pratique du kendo.
En effet, le dojo de Lyon étant plus grand, le nombre de pratiquants et donc de techniques m’a permis d’acquérir encore plus d’expérience. De plus, le fait que les enseignants soient un peu plus gradés sur Lyon m’a permis de suivre un peu plus l’étiquette et donc d’améliorer ma posture, ma garde…
Aujourd’hui, tu es vice-champion de France et ce doit être pour toi une grande fierté, quelles sont tes aspirations ?
On va dire que mon prochain projet est de passer mon deuxième dan en pratique. Et après, dans le cadre compétitif, ce serait de participer aux prochaines inter-régions en excellence et je l’espère de passer les poules.
Malgré les appels du pieds des Lyonnais, vas-tu continuer à défendre les couleurs de l’ASM Omnisports l’année prochaine ?
Sur cette question, je suis encore un peu tiraillé. En effet, cela me ferait très plaisir de rester à combattre sous les couleurs de l’ASM Omnisports, mais l’idée de combattre contre mes anciens camarades de Clermont en combattant pour Lyon m’attire pas mal aussi.
On va dire qu’il me reste encore 6 mois pour répondre à cette question et peu importe le choix que je ferai, l’ASM restera toujours dans mon esprit comme mon club formateur qui m’a permis de pouvoir réaliser les résultats que j’ai fait cette année.
Les senseis de l’ASM Omnisports sont vraiment très pédagogues et ça me ferait tout de même un peu mal au cœur de les quitter…