Muriel Souzais, secrétaire de la section Handisport & Sport Adapté, dans la série de podcasts « l’ASM en mouvement »

Muriel Souzais, secrétaire de la section Handisport & Sport Adapté, dans la série de podcasts « l’ASM en mouvement »

Le vingt-huitième portrait proposé par France Bleu Pays d’Auvergne et l’Onde Porteuse, dans la série de podcasts intitulée « L’ASM en mouvement », est consacré à Muriel Souzais, secrétaire de la section Handisport & Sport Adapté. En plus de son travail administratif, Muriel Souzais s’occupe, depuis l’année dernière, des enfants en situation de handicap qui veulent pratiquer du Multisports.

Les enfants en situation de handicap peuvent pratiquer le multisport à partir de 3 ans. Ils sont actuellement 5 ou 6 à pratiquer. La difficulté : les ressources que cela peut impliquer. Dans certains cas, il faut un éducateur par enfant.

Podcast FBPA Muriel Souzais

C’est plutôt ma vision du handicap qui a changé. Je me suis rendu compte qu’il y avait beaucoup plus de causes et de natures de handicaps que ce que j’avais connu jusqu’ici, notamment certaines maladies et certains accidents de la vie qu’on n’imaginait pas, et qui génèrent aussi des handicaps.

Au départ, on reçoit l’enfant avec ses parents, quelques fois avec son éducateur, pour voir son comportement et lui demander ce qu’il a envie de faire. S’il souhaite être avec d’autres enfants. Dans certains cas de troubles mentaux par exemple, l’enfant n’est pas trop intéressé par le fait de partager avec d’autres enfants. On peut ensuite déterminer quels sports l’enfant peut pratiquer, dans quel groupe et avec quel éducateur.

L’éducateur suit ensuite l’enfant durant toute la session de sport, de son arrivée sur le site jusqu’à son départ. Il va montrer à l’enfant, mais aussi pratiquer avec lui. C’est beaucoup par imitation, reproduction qu’on fait pratiquer des enfants, notamment dans le domaine du handicap psychique.

La séance est un peu plus courte qu’avec des enfants valides : une heure et demi maximum. Les parents sont invités à échanger avec l’éducateur dix minutes, un quart d’heure à la fin de la séance. Cela permet de faire le point, de faire progresser l’enfant, et aux parents de découvrir leur enfant sous un jour différent.

Des enfants, même en situation de handicap, peuvent avoir de réelles aptitudes pour certains sports et donc c’est quelque chose de très positif pour eux.

Interrogés par les salariés en insertion de la radio Le Chantier, partenaire du projet, les membres de notre club, sportifs, bénévoles, dirigeants, vont se succéder dans une galerie de portraits sensibles et toniques, qui permettront de comprendre les enjeux du moment pour notre Club toujours aussi jeune…