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Romagnat Rugby Féminin

Rencontre avec Simon Thomas : nouveau préparateur physique à l’ASM Romagnat Rugby Féminin.

Rencontre avec Simon Thomas : nouveau préparateur physique à l’ASM Romagnat Rugby Féminin.

Arrivé du Stade Aurillacois qui évolue en pro D2, le nouveau préparateur physique de l’ASM Romagnat nous livre ses premières impressions en ce début de saison.

Simon, peux-tu nous présenter ton parcours ?

J’ai fait ma licence « entraînement sportif » à Clermont-Ferrand avant de partir un an en Écosse pour améliorer mon anglais dans le cadre du dispositif Erasmus. Après un dernier passage dans la capitale Auvergnate pour terminer MIC3, je suis allé à Lyon pendant 2 ans pour mon master avant d’intégrer le staff du Stade Aurillacois en Pro D2.

Comment s’est passée ton arrivée à l’ASM Romagnat ?

Pendant ma deuxième année à Aurillac, Vincent Fargeas m’a contacté et m’a présenté le beau projet de ce club de Romagnat, pour la saison à venir. Je n’ai pas hésité longtemps et c’est avec joie que je rejoins ce club de très haut niveau avec ce poste de préparateur physique. Par là même c’est un retour aux sources pour moi, puisque j’ai commencé le rugby à Romagnat.

Depuis le 16 août date de reprise, tu es vite rentré dans le vif du sujet ?

Oui tout va très vite et il me faut découvrir un groupe nouveau pour moi. Les filles ont été très réceptives d’entrée et notre travail avec le staff s’articule très bien après ces 3 semaines intenses. J’avais déjà préparé un programme de pré-reprise que les joueuses ont bien suivi dans l’ensemble. J’essaye d’amener des choses nouvelles avec mon expérience professionnelle de la pro D2.

« Atteindre notre pic de forme pour notre premier match »

Où en êtes-vous justement de votre programme ?

Nous sommes à la moitié de notre bloc de 3 semaines de volume avec une grosse charge de travail en allant chercher les filles sur leurs ressources aérobie. Puis, par la suite, nous allons monter en gamme d’ intensité en nous rapprochant de notre premier match de coupe de France à Toulouse le 24 septembre pour atteindre notre pic de forme.

Il a fallu s’adapter rapidement avec ces grosses chaleurs ?

Oui, nous avons fait des séances avec plus de jeux avec le ballon, entrecoupées de pas mal de séances d’hydratation. Les organismes ont souffert et quelques douleurs musculaires sont apparues en fin de semaine, mais rien de bien méchant pour la suite. Nous avons aussi des séances de musculation dès 6h le matin, heure à laquelle le temps est plus clément.

Un staff élargi cette année, c’est une nouveauté ?

Effectivement, il y a des nouvelles personnes qui arrivent dans ce staff pour cette nouvelle saison. Jérémy Jallut d’Issoire, va intervenir au niveau des « skills » (technique individuelle pour chaque joueuse) pour affiner le mouvement, le geste, le détail pour chacune d’entre elles. Nous allons également travailler plus en proximité avec les coachs de l’équipe réserve, Clément Baudiment Grégory Gonzalvo et un jeune stagiaire pour la préparation physique également.

« Adapter la préparation à chaque poste »

Dans un championnat aussi relevé la préparation physique est un élément de réussite ?

Nous sommes sur ce qui se fait de mieux dans le rugby féminin français et la concurrence pour le titre est rude. La saison est longue et il faut se montrer performant collectivement et individuellement. Chaque poste correspond à une préparation particulière pour atteindre les mêmes objectifs. Nous adaptons les distances, les intensités, les charges, les exercices en musculation.

Pour conclure comment te sens tu dans ce club depuis ton arrivée ?

Tout se déroule parfaitement bien pour moi. Mes interactions avec le staff sont bonnes et nous travaillons dans une très bonne ambiance. Je suis très heureux d’occuper ce poste de préparateur physique et de découvrir ce qu’est le rugby féminin de haut niveau. De même, je sais qu’ici il y a de fortes valeurs humaines et j’ai hâte de faire connaissance avec toutes les personnes qui gravitent autour de ce projet sportif.

Rédaction : Philippe Thivat