Interview – RUBEN GADO VISE LES QUALIFICATIONS OYMPIQUES AU DECATHLON POUR LES JO 2021

Interview – RUBEN GADO VISE LES QUALIFICATIONS OYMPIQUES AU DECATHLON POUR LES JO 2021

Bonjour Ruben et pour commencer joyeux anniversaire car c’était il y a peu (27 ans le 13.12.2020) ! Merci de nous accorder un peu de ton temps dans ton programme chargé depuis que tu as quitté la métropole.

Peux-tu préciser pour ceux qui nous lisent où tu te trouves en ce moment et que prépares tu ?

Bonjour à tous, je suis actuellement à La Réunion afin de préparer le meeting de La Réunion qui se tiendra le 18 et le 19 décembre au Stade Olympique de Saint-Paul.

Quel est ton état d’esprit depuis ton arrivée sur l’île ?

Partir pour La Réunion m’a naturellement motivé puisque j’ai une compétition importante en vue mais également car je retourne sur mes terres, là où ma famille vie et où j’ai commencé l’athlétisme en 2004 à Saint-Denis La Réunion.

Que représente ce meeting dans cette saison si particulière, es tu venu chercher une grosse performance ?

Il s’agit du dernier meeting de l’année et il représente également l’opportunité pour les meilleurs décathloniens français engagés d’aller chercher les minima olympiques à 8.350 points, synonyme de qualification pour les JO de Tokyo en 2021.

Qui seront selon toi tes principaux adversaires ?

Il y a d’abord Kevin Mayer, le recordman du monde venu lui aussi chercher les minima olympiques. Il faudra que je surveille également Axel Hubert qui m’a battu aux derniers championnats de France, c’est le meilleur performer mondial de l’année avec 8.260 points.

Bien sûr il y en aura d’autres et le niveau sera très relevé ! Je connais mon état de forme et j’espère tout faire pour arriver au bout du Décathlon (10 épreuves).

Parlons justement de ton état de forme, nous t’avions quitté en septembre à l’issue des championnats de France d’épreuves combinées, comment s’est passé ta préparation depuis ?

Après avoir observé une période de repos post championnats, je suis retourné à l’entrainement mais la blessure qui m’avait éloigné des terrains 3 mois en début d’année est revenue (œdème osseux au niveau du tibia).

Comme je le disais j’espère aller au bout du décathlon et me rapprocher de mon record à 8.126 points, avec dans un coin de ma tête les minima olympiques. Mais le fait d’évoluer à la maison me motive beaucoup et je donnerai le maximum.

Quelles sont les conditions à La Réunion et à quoi ressemblent tes journées de stage ?

Ce n’est pas un stage à proprement parlé puisqu’on n’accumule pas du volume comme lors d’une préparation hivernale. Le but est de peaufiner les derniers réglages en vue de la compétition. Dans mon cas plus précisément, je me repose beaucoup en insistant sur le sommeil et la récupération avec le kiné.

Il fait également très beau sur l’île et ce sont de très bonnes conditions comme celles que nous pourrions être amené à retrouver à Tokyo dans un an.

On tourne à un seul entraînement par jour avec les autres décathloniens inscris sur les listes et présents pour la compétition.

J’ai quand même tenu à participer à une compétition locale samedi (12.12.2020) avec trois épreuves à mon programme : 110 mètres haies, saut en longueur et lancer de javelot. Je suis plutôt satisfait, j’ai réussi à prendre des repères.

Avec ta famille qui habite sur l’île, bénéficies-tu d’une autorisation particulière du staff de l’équipe de France ?

Il se trouve que ma famille habite bien plus loin sur l’île que là où nous nous entraînons. Je suis parti un peu plus tôt que la date de rassemblement prévue avec les autres athlètes pour les voir, cependant j’ai obligation de rester à l’hôtel avec l’équipe de France pour les raisons sanitaires que l’on connaît. Certes le confinement est moins restrictif qu’en métropole, mais pour éviter les contacts avec la population locale et l’exposition au virus, nous évoluons en petit comité.

Tu ne côtoies pas non plus les perchistes masculins qui sont en stage à La Réunion ?

Si mais nous nous croisons juste, eux insistent sur la préparation hivernale avec du temps passé au renforcement musculaire et à l’haltérophilie, ce que nous ne faisons pas proche de la compétition.

Prends-tu quand même un peu de temps pour t’adonner à ta passion qu’est la cuisine ?

[RIRES] Oui bien sur j’aime prendre soin de moi et j’accorde une grande importance à l’alimentation.

De plus c’est culturel chez nous, les hommes cuisinent beaucoup !

J’en profite pour révéler mon côté artistique avec des petits déjeuners hauts en couleur que j’expose des fois sur les réseaux sociaux.

Encore une fois merci Ruben, et toute la famille de l’ASM athlétisme sera derrière toi, en te souhaitant de continuer à prendre du plaisir.


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