[Portrait de] Pierre Morel

[Portrait de] Pierre Morel

ASM : Pierre Morel, pourriez-vous vous présenter et nous parler de votre parcours ?
Pierre Morel : A bientôt 71 ans, je suis à l’ASM depuis 1960. J’avais alors 10 ans. Après une première licence à la section Natation, j’ai rejoint l’école de Tennis. Je me souviens d’avoir, à cette époque, porté une petite pancarte « Section Tennis » lors des cérémonies du cinquantenaire du Club qui se sont déroulées dans l’ancien stade Marcel-Michelin, où les tribunes étaient encore toutes faites de bois. J’ai poursuivi ma pratique sportive pour le plaisir mais aussi en portant les couleurs jaunes & bleues dans diverses compétitions régionales, en individuel ou par équipes. J’ai rapidement été impliqué dans la vie de la section en tant que jeune bénévole. Avec le recul, c’est probablement ce qui m’a conduit naturellement à m’engager plus activement par la suite. J’ai vu le Club vivre, grandir et évoluer. J’étais là, une nouvelle fois, lors du centenaire, mais cette fois, en tant que président de la section Tennis. Que d’émotions !

ASM : Quand et comment êtes-vous arrivé au sein du club de l’ASM ?
P.M. : Le contexte familial a joué un rôle fondamental. Convaincus que la pratique sportive était nécessaire au bon développement de leurs enfants, mes parents ont inscrit toute la fratrie Morel dans le Club phare de la région.

ASM : Quelles sont vos missions au sein de l’ASM ?
P.M. : Après 25 ans de Vice-Présidence, je suis, depuis maintenant 15 ans, Président de la section Tennis. Entouré d’une équipe de cinq bénévoles très impliqués et d’un team sportif compétent, engagé et motivé, je poursuis le travail initié par mes prédécesseurs tout en faisant progresser la section afin de prendre en compte les nouvelles attentes de nos licenciés. J’ai la chance d’être accompagné par des salariés, des bénévoles et une équipe centrale qui œuvrent au quotidien pour nous permettre d’atteindre des objectifs toujours plus ambitieux au sein d’installations de grande qualité. Mon rôle est de définir les grands axes de la politique sportive de la section. C’est aussi de rester en contact permanent avec les instances fédérales et d’intégrer leurs directives dans notre plan d’actions. L’animation est un vecteur très important dans la vie associative qui doit répondre aux attentes de tous, jeunes comme moins jeunes, compétiteurs comme pratiquants loisirs. Toute l’équipe de la section se mobilise régulièrement pour proposer des activités qui donnent l’occasion à l’ensemble des adhérents de se retrouver. C’est le cas par exemple avec nos afterworks ou encore lors de nos réunions festives autour de bons petits plats mitonnés par quelques sociétaires possédant des talents de « cordon bleu »…

ASM : Quel est votre objectif pour la saison ?
P.M. : Nous travaillons à partir d’une feuille de route. Nous analysons notre situation et nos moyens puis définissons des objectifs en fonction de ces paramètres. Il faut être capable d’absorber les coûts que vont engendrer toute politique sportive. Notre premier objectif est d’être « Club formateur » en vue d’atteindre le plus haut niveau possible dans toutes les catégories d’âge. Nous souhaitons bien entendu conserver les différents labels obtenus lors des saisons précédentes : label féminin, label tennis-santé, label tennis sport adapté, … Cette année, nos meilleurs sportifs évoluent en division professionnelle. C’est pour nous une très belle expérience. Cela permet d’animer la section et de motiver à la fois les enfants, les adolescents et les parents dans une structure qui reste locale et familiale.

ASM : Que vous apportent vos différents rôles au sein de l’ASM ?
P.M. : Je vis une vie de bénévole engagé. Ceci m’apporte énormément. En tant que Président de section, vous êtes un peu comme un Chef d’orchestre. S’il n’y a pas de fausses notes, c’est que tout fonctionne bien. Mais, dans les faits, il y en a toujours et l’essentiel c’est qu’elles ne s’entendent pas trop. C’est le vrai rôle du Président. Pour moi, être à l’ASM, est quelque chose de très fort car vous avez le sentiment d’être utile, actif et moteur. C’est aussi le meilleur moyen d’éviter la déconnexion parfois liée au passage en mode retraite J

ASM : Qu’est-ce qui vous plaît dans vos différentes missions ?
P.M. : Tout ce que j’ai évoqué précédemment, à savoir : être dans le vivant et surtout ne pas tomber dans une certaine forme de routine. Et puis bien-entendu, partager de bons moments avec tous les adhérents et leurs familles qui deviennent, pour un grand nombre, de vrais amis.

ASM : Que représente cette médaille d’or pour vous ?
P.M. : Quand on vous annonce cela, c’est une surprise et une forme d’émotion intense. Quand on a l’ancienneté que je peux avoir dans ce Club, on a vu passer une multitude de médaillés. C’est quelque chose de grand, de poignant et on se pose quand même la question « Pourquoi moi ? ». Je ne suis pas un athlète olympique ni un grand champion de rugby. Mais d’un autre côté, c’est l’ASM toute entière qui ressort à travers ces distinctions. « Cela fait longtemps que la section tennis n’a pas été honorée » : c’est ainsi que Pascal Thibault, le Président du Club, m’a annoncé son souhait de me remettre cette fameuse médaille. A travers cette distinction, c’est bien une section toute entière qui est reconnue, qui mérite d’être remerciée et félicitée.

ASM : L’ASM en quelques mots ?
P.M. : L’ASM, c’est un grand laboratoire. Un espace de liberté où chacun peut tenter les expériences qu’il souhaite, à partir du moment où elles sont orientées par des lignes guides qui nous permettent toujours d’aller vers le progrès du sport, le développement des enfants et le bien-être des adultes. C’est un centre de recherches, un environnement d’ouverture, de veille, de découverte.

ASM : Si vous étiez un restaurant, un endroit ou un événement à Clermont-Ferrand, vous seriez ?
P.M. : Je choisirais les Journées du Sport où toute cette vie associative peut apparaître au grand jour. Il s’en dégage une force qui peut inciter nombre d’entre nous à s’impliquer plus intensément dans le bénévolat en général.

ASM : Si vous n’aviez pas fait de tennis, quel sport auriez-vous pratiqué ?
P.M. : Probablement le ski, de par mes origines. Et puis peut-être le vélo que je pratique assidûment et qui me donne beaucoup de plaisir. Il me permet en effet de bouger et de profiter pleinement de la nature. Ce n’est pas le côté compétition qui me motive mais vraiment l’aspect « équilibre de vie ».

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