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[Portrait de] … Pascal Gwizdz
[Portrait de] … Pascal Gwizdz
Pascal Gwizdz, entraîneur d’athlétisme à l’ASM, est passionné par ce sport qu’il a débuté à l’âge de 7 ans. Il entraîne, désormais, une centaine d’athlètes, des petits aux plus grands. Et les objectifs sont multiples pour ce fervent sportif qui vit pour ces athlètes ! S’il souhaite, avant tout, transmettre ce qui lui a été appris, il est tout autant mobilisé pour faire progresser les sportifs tout en véhiculant des valeurs essentielles à ses yeux : la persévérance empreinte d’optimisme.
ASM : Pascal, pourriez-vous vous présenter et nous parler de votre parcours ?
Pascal Gwizdz : Le sport, c’est avant tout des belles rencontres… et un peu de hasard. Je courrais dans les chemins, aux alentours de Pérignat-les-Sarlièves, au printemps 1999 et j’ai rencontré quelqu’un de la section locale à Pérignat. Monsieur Elie Gubert m’a demandé si je souhaitais entraîner. Dans un premier temps, j’ai refusé ; puis, en septembre 1999, j’ai accepté. C’était il y a 20 ans… et je suis toujours là. J’avais déjà un diplôme de moniteur régional que j’avais passé en 1998. Depuis, j’ai participé à de nombreux colloques, lors de rassemblements régionaux, nationaux des athlètes, sous forme de débats, d’échanges sur les entraînements et les méthodes. A mon arrivée à l’ASM, je faisais surtout partager mes expériences de l’athlétisme aux enfants de 7 à 11 ans. De fil et en aiguille, j’ai continué à suivre ces derniers jusqu’à ce qu’ils soient adolescents et jeunes adultes, tout en continuant à entrainer des enfants.
A l’heure actuelle, j’entraîne 45 adolescents et jeunes adultes et 50 enfants. Je gère l’organisation des plans d’entraînements pour les athlètes, mais, également la programmation pour les athlètes de bon et haut-niveau. Pour les 50 enfants je suis aidé par Émilie Renaud, Christophe Valette et Benjamin Bissiriex.
Quand je rentre du travail, je gère les inscriptions aux compétitions pour les sportifs. Je lis beaucoup d’articles, également, pour toujours rester informé, que ce soit des résultats des concurrents ou des méthodes d’entraînements novatrices. Entre les entraînements et les déplacements, l’athlétisme me prend 3 heures et demi par jour. Mais c’est un plaisir total. Il ne faut pas compter son temps quand on entraîne. Je partage donc ma vie entre mon travail et les stades des Cézeaux et de Pérignat.
ASM : Comment êtes-vous arrivé au sein du club de l’ASM ?
PG : J’ai pris ma première licence à l’ASM en 1999, grâce à une rencontre hasardeuse dans les chemins de Pérignat.
ASM : Quelles sont vos missions ?
PG : Je gère tout ce qui touche aux entraînements que ce soit les programmes ou les contenus. Je m’occupe aussi d’inscrire les athlètes -petits ou grands- à des compétitions. J’organise, à chaque vacances, un stage d’une semaine afin que les sportifs se perfectionnent et renforcent la cohésion de groupe. Cette année, j’ai également mis en œuvre un stage de 3 semaines au Kenya. Nous sommes partis en février. C’était un rêve de voir les conditions d’entraînements et les méthodes qui y sont pratiquées !! J’accompagne les athlètes sur chaque compétition et lors des stages nationaux quand je suis invité. C’est très intéressant de rencontrer tout autant d’autres entraîneurs pour échanger sur nos techniques ou projets, que d’autres sportifs afin de se confronter à différents niveaux.
ASM : Quel est votre objectif pour la saison ?
PG : L’objectif est avant tout la progression de tous. Pour certains, l’objectif est plus marqué que pour d’autres. Par exemple, les sportifs de bon et haut-niveau présents au sein du club sont porteurs de grands espoirs de médailles aux prochains championnats de France.
Pour Emilie Renaud, par exemple, arrivée 10e aux championnats du monde de cross scolaire, actuelle championne de France de Cross, nous visons une qualification au championnat du monde sur 3000 mètres steeple, à Tempéré en Finlande.
Jordan Terasse, lui, est champion de France en salle sur 800 mètres. Nous allons essayer de décrocher une qualification pour les Championnats du monde, en 400 mètres haie
Pour d’autres, comme Agathe, Marie, Charlotte ou Léna, l’objectif est d’essayer de décrocher une médaille aux Championnats de France.
Les objectifs sont personnels et définis en fonction de l’athlète. Mon rôle est de les guider et de leur donner les moyens pour atteindre les objectifs fixés.
ASM : Que vous apportent l’athlétisme et le fait d’être entraîneur ?
PG : Je souhaite transmettre ma passion et mes compétences aux sportifs. Lorsque j’étais jeune, j’ai eu l’immense chance d’avoir des entraîneurs qui m’ont beaucoup donné afin que je puisse progresser. C’est à mon tour, désormais, d’être au service de la section athlétisme, en endossant ce même rôle d’entraîneur.
J’aime être au contact des jeunes et je vis ma passion. Il n’est pas possible d’être entraîneur professionnel, en athlétisme à ce jour. Mais c’est comme si je l’étais. J’ai beaucoup progressé et évolué. Je suis heureux lorsque je vois les athlètes que j’entraîne progresser et atteindre leurs objectifs. C’est de l’échange, du partage au quotidien. Je suis sûr que cet environnement d’échange et de partage avec les jeunes m’aide à rester à la page et à garder la forme.
L’échange est également présent avec les autres entraineurs, que ce soit au sein de la section ou lors de stages régionaux, nationaux et des compétitions. Nous discutons le plus possible afin de prévenir certains risques sur l’aspect sportif et psychologique, mais, aussi, sur la nutrition.
ASM : Qu’est-ce qui vous plaît dans l’athlétisme ?
PG : C’est un sport individuel et j’ai toujours aimé faire des performances individuelles. Au-delà de cela, il y a des valeurs propres au sport et à l’athlétisme que je trouve très importantes telles que la persévérance, être optimiste, et rester humble.
ASM : L’ASM en quelques mots ?
PG : Compétences, partage, valeurs humaines et fraternité. Je pense également que l’on peut apprendre de tous les sports. Ce maillage, cette capacité de confrontation entre les sections, c’est ce qui fait la force de l’ASM.
ASM : Si vous étiez un restaurant, un endroit ou un événement à Clermont-Ferrand, vous seriez ?
PG : Le lac Pavin ou la chaîne des Puys. Un endroit où se balader en famille ou entre amis, dans le calme, avec quiétude.
ASM : Si vous n’aviez pas fait d’athlétisme, quel sport auriez-vous pratiqué ?
PG : J’ai commencé l’athlétisme à l’âge de 7 ans alors, c’est difficile à dire… Je pense que si j’avais vécu à la montagne, je me serais intéressé au ski de fond. Dans tous les cas, je pratiquerais un sport individuel.