Rugby

Depuis cette année, les moins de 8 et 10 ans ne font pas uniquement des entraînements de rugby. Une fois par semaine, ils pratiquent un autre sport. Cela n’est pas pour autant nouveau à l’Ecole de Rugby, mais depuis cette année, le multi-activités fait partie intégrante du plan de formation. A mi-saison, il est temps de faire un premier bilan avec les deux entraîneurs Olivier Foulon et Jérôme Rochefort.

Respecter le plan de formation
A l’Ecole de Rugby, le plan de formation débute dès les moins de 6 ans et se poursuit jusqu’en moins de 14 ans. Si le multi-activités n’y était pas inscrit auparavant, ce n’est pas une pratique nouvelle. Depuis environ 10 ans, d’autres activités sont déjà pratiquées, comme par exemple la gymnastique durant les périodes hivernales, qui remplaçait l’entraînement le samedi matin.

Chaque entraînement est construit en lien avec ce plan. Dans ces catégories les résultats importent peu, les entraînements et les tournois sont là pour construire l’avenir, préparer les futurs rugbymen tant physiquement que mentalement. C’est pourquoi éducateurs et bénévoles insistent sur des valeurs comme l’exemplarité sur et en dehors des terrains, qui est un des leitmotivs du club.

Vers le développement complet de l’athlète
L’objectif du multi-activité est de proposer plusieurs sports collectifs ou individuels aux enfants, afin de développer leurs habilités motrices dès le plus jeune âge. Cette diversification permet le développement complet des jeunes athlètes, d’un point de vue musculaire, ligamentaire et tendineux. Un développement qu’ils n’auraient pas en ne pratiquant qu’une seule discipline. Par ailleurs, bien que notre mission soit de former des joueurs de rugby, cette diversification des disciplines permet aux enfants de bien valider leur choix sportif.

En moins de 8 ans, les jeunes pratiquent le basket, l’athlétisme, la lutte et le cirque. Du côté des moins de 10 ans, les activités sont football, boxe, handball et judo. L’animation de ses activités est assurée par les éducateurs de l’ASM. Les enfants changent d’activités après chaque vacance scolaire.

Un fonctionnement de pair entre les moins de 8 et 10 ans
Jérôme précise que « les deux catégories se suivent avec un objectif commun, le développement de l’enfant en fonction de son avancée ». « On prend le temps qu’il faut avec chaque enfant » rajoute Olivier.

En moins de 8 ans, les matches se font à cinq sur des petits terrains tandis qu’en moins de 10 ans on joue à dix sur des terrains plus grands. Le passage dans la catégorie supérieure peut s’avérer difficile pour certain. Pour cela, les éducateurs n’hésitent pas à mettre les enfants dans des groupes de travail en fonction de leur niveau. Ainsi, chacun trouve ses repères et évolue à son rythme.

De nombreux acteurs dans la réussite de ce projet
Pour réaliser ce projet, c’est un groupe d’éducateurs, de bénévoles et de dirigeants qui œuvrent au quotidien, en se répartissant sur les différents lieux de pratique. Sans leur aide le fonctionnement serait plus complexe.

Si cette la logistique semble bien huilée, c’est aussi grâce à l’aide de l’ASM Omnisports, qui met à disposition ses installations, sa cantine et son cabinet médical. De plus, les éducateurs échangent régulièrement avec les autres sections, pour co-construire avec eux des entraînements dans les activités autres que le rugby. Du fait des bonnes relations avec le collège France Rosier et le lycée Roger Claustre, ces deux établissements nous permettent également d’utiliser leurs infrastructures sportives.

Les parents sont également impliqués et n’hésitent pas à proposer leur aide, comme par exemple pour filmer le match des enfants les week-ends. Ils apportent leur aide sans pour autant être bénévole, et ce type d’initiative se développe de plus en plus, ressentent les deux éducateurs.

Des résultats se font sentir
Si un bilan complet se fera en fin de saison, les éducateurs ont déjà remarqué une amélioration des habilités motrices des jeunes pousses. Cette pluridisciplinarité permet aux enfants de travailler leurs facultés mentales afin de s’adapter rapidement et facilement à chaque sport. De plus, les éducateurs remarquent que les enfants sont présents plus régulièrement aux entraînements et qu’ils viennent avec plaisir.

Texte : CC / ASM Omnisports
Photo : David Zima