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Romagnat Rugby Féminin

Benjamin Touati : « Au service du club et de la formation »

Benjamin Touati : « Au service du club et de la formation »

Jeune entraîneur de 24 ans en provenance de Dijon, Benjamin Touati a quitté sa Bourgogne natale pour rejoindre le club de l’ASM Romagnat Rugby Féminin en tant qu’entraîneur des U18. Rencontre avec un responsable sportif engagé et ambitieux :

Peux-tu en quelques mots décrire ton parcours avant de rejoindre le club de l’ASM Romagnat Rugby Féminin ?

J’ai commencé à entraîner au club du Creusot, puis ensuite en poursuivant mes études sportives, j’ai intégré le club de rugby des Gazelles de Dijon en m’occupant des moins de 18 pendant deux ans. L’an dernier j’ai obtenu un diplôme d’ État (DEJEPS), qui me permet de valider des acquis et que je mets aujourd’hui à profit au sein de mon nouveau club.

Comment s’est déroulée ton arrivée au club de l’ASM Romagnat Rugby Féminin ?

J’avais besoin de voir autre chose et de sortir de ma région de Bourgogne. J’ai noué des liens avec Vincent Fargeas lors de regroupements fédéraux et après avoir rencontré le staff et la présidente j’ai rejoint le club avec fierté en ce début d’année sportive.

Quelles fonctions vas-tu occuper au sein du club ?

Je suis entraîneur de la section cadettes et je m’occupe aussi de l’organisation du centre d’entraînement. Ce dernier est nouveau au club pour permettre aux jeunes filles de se développer individuellement à côté des entraînements collectifs. C’est l’occasion pour ces jeunes joueuses d’être mises dans les meilleures dispositions sportives, scolaires et d’épanouissement au quotidien. Les études, bien évidemment, sont un point important du projet.

Combien de joueuses sont inscrites en cadettes à l’ASM Romagnat ?

Le groupe concerne 43 joueuses âgées de 15 à 18 ans. Les entraînements ont lieu trois fois par semaine en corrélation avec Élise Pignot, Amélie Roux et un préparateur physique. À cela il faut rajouter des filles qui s’entraînent dans le cadre du nouveau dispositif du centre d’entraînement et nous avons également des joueuses qui sont à l’académie Pôle espoir de Clermont sous la responsabilité de Vincent Fargeas. Le dispositif est donc bien étoffé et répond à une exigence nécessaire du sport de haut niveau. « La volonté de ne rien lâcher »

La formation est un élément majeur du club, comment se passe votre travail avec le staff ?

L’idée que nous partageons avec le staff est d’accompagner, pour les filles les plus aguerries, à consolider une passerelle avec le travail effectué avec les adultes. Nous travaillons également sur l’aspect sécuritaire en insistant sur l’apprentissage des gestes techniques inhérents à ce sport de contact. Et ce au sein d’un projet de jeu qui tend à rendre les joueuses performantes collectivement
et individuellement. Nos échanges constructifs avec les entraîneurs de l’équipe Élite et de la réserve vont dans ce sens-là. L’œil avisé de Vincent Fargeas en tant que manager du pôle espoir féminin sur la région est un un vrai plus pour notre esquisse.​

Quels sont les objectifs cette année pour ce jeune groupe ?

Tout d’abord il est important de s’appuyer sur les valeurs du club, à savoir un état d’esprit irréprochable et la volonté de ne rien lâcher. La notion de plaisir à produire du jeu est également primordiale en accentuant notre action sur ce projet important cher au club qu’est la formation. Nous travaillons pour alimenter l’équipe seniors, avec des jeunes filles issues du territoire principalement, mais également avec d’autres un peu plus éloignées, preuve que l’ASM Romagnat Rugby Féminin a une forte renommée en dehors de la région.

Que penses-tu du développement du rugby féminin sur le territoire national ?

Tout cela dépend je pense, des initiatives personnelles au sein des collectivités, de la fédération de la ligue et des clubs. Je sais qu’ici, l’ASM est partie prenante du développement du rugby féminin tout comme la région Auvergne Rhône Alpes qui soutient les actions en faveur du sport féminin. Et l’arrivée de la coupe du monde va nous aider à accueillir de plus en plus de jeunes filles dans les clubs. Il faudra étayer et pérenniser nos actions auprès d’elles.

Pour conclure as-tu un favori pour cette Coupe du Monde féminine de rugby 2022 en Nouvelle-Zélande ?

Je souhaite que l’équipe de France soit sacrée au pays du long nuage blanc même s’il faudra se frotter à de la forte concurrence, mais je fais confiance à ce groupe et à son staff. Elle sera suivie de la coupe du monde en France en 2023 pour les hommes. Ce sont donc deux gros évènements majeurs pour notre sport qui arrivent en peu de temps. Ils vont rendre service à notre discipline dont les valeurs humaines ne sont plus à démontrer.