Omnisports
Deux asémistes aux championnats du monde de trail et de course en montagne en Thaïlande les 5 et 6 novembre 2022
Elle, c’est Pauline Trocellier, 18 ans.
Lui, c’est Timothée Bommier, 36 ans.
L’œil pétillant et le sourire aux lèvres, nos deux asémistes, également membres du Clermont Athlétisme Auvergne, sont enthousiastes à l’idée de représenter la France aux championnats du monde de trail et de course en montagne qui se dérouleront ce week-end en Thaïlande. Et il y a de quoi… Pour l’un comme pour l’autre, il s’agit de leur première sélection internationale dans cette discipline pour un championnat de cette envergure. L’ASM en est fière. Elle souhaite à Pauline et à Timothée, au nom de tous les asémistes, de vivre pleinement cette expérience enrichissante et de revenir sur le sol auvergnat avec une médaille.
Pauline Trocellier participera à la course en montagne par équipe le dimanche 6 novembre 2022. Pour cette course de 6,5 km avec 250 m de dénivelé positif, elle sera accompagnée par Nelly Clément, Ili Beck et Fannie Sapet, elle-aussi clermontoise.
Cette sportive passionnée pratique la course depuis seulement trois ans. Celle qui « aime la montée et redoute la chaleur et l’humidité » devra doser sa vitesse et gérer le parcours comprenant une seule boucle, une seule côte et une seule descente. Son objectif est de décrocher un podium malgré une concurrence rude. Pour cela, elle s’est entrainée avec sérieux en alternant des séances de musculation et de la course sur piste sur plusieurs distances. Des exercices de respiration avant le top départ devraient aider notre asémiste à se surpasser.
Timothée Bommier participera au trail courte distance par équipe le 5 novembre 2022. Pour cette épreuve de 40 km avec 2800 m de dénivelé positif, il s’est longuement préparé. L’entrainement de cet athlète de 1m83 pour 65 kg a consisté en du renforcement musculaire en salle, de la course sur piste, du fractionné et du travail de montées/descentes dans les chemins du Parc des Volcans et les sentiers du Sancy. « Vais-je arriver à être aussi performant qu’aux championnats de France avec 10 km de plus et deux fois plus de dénivelé dans des conditions climatiques inhabituelles ? » telle est l’interrogation de Timothée qui aura notamment à gérer la fatigue musculaire sur la dernière partie de la course. Pour cela, il devra « débrancher le cerveau et ne pas penser qu’on a mal aux jambes » comme il le dit lui-même, tout comme « bien boire et bien manger dès le début et ne pas partir trop vite ». Il pourra aussi compter sur ses « pensées positives » qui l’accompagnent avant chaque compétition. Et cette fois, plus encore que d’habitude, Timothée savourera ce moment en « ayant pleinement conscience de la chance d’être en bonne santé et de pouvoir participer à cette fête ».
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