Adrien Chalmin et Nicolas Valentim, champions d’Europe de rugby fauteuil, dans la série de podcasts « l’ASM en mouvement »

Adrien Chalmin et Nicolas Valentim, champions d’Europe de rugby fauteuil, dans la série de podcasts « l’ASM en mouvement »

Le trentième et dernier portrait proposé par France Bleu Pays d’Auvergne et l’Onde Porteuse, dans la série de podcasts intitulée « L’ASM en mouvement », est consacré à Adrien Chalmin et Nicolas Valentim, champions d’Europe de rugby fauteuil et membres de l’équipe de l’ASM.

Podcast FBPA Adrien Chalmin et Nicolas Valentim

Adrien Chalmin est arrivé en section rugby à l’ASM en 2000 et en section rugby fauteuil en 2008. Il a intégré l’équipe de France en 2008.

C’est lors d’un séjour de rééducation à Kerpape en Bretagne, qu’Adrien découvre le rugby fauteuil. La discipline n’existe pas à l’époque, à Clermont-Ferrand. Un club a donc été crée au sein de l’ASM Omnisports en 2008.

Ça a été une expérience très enrichissante (…) J’ai du être dirigeant, entraîneur, joueur en même temps. Ça a été très intéressant parce qu’il a fallu donc créer une association, au delà de la notion sportive, quelque chose d’humainement très enrichissant

Nicolas Valentim a 28 ans. Il a intégré la section rugby fauteuil en 2011. Il est en équipe de France depuis 2017.

Nicolas a découvert le rugby fauteuil grâce à son professeur de sport et à une rencontre avec Adrien Chalmin. Il a ainsi pu apprendre de nombreuses choses sur le handicap, autre que le sport, ce qui était très important pour lui.

Ce qui m’a tout de suite plu, c’était l’aspect collectif, mais surtout l’esprit qu’il y avait aussi en dehors du terrain entre les joueurs. Il y avait vraiment une très très bonne ambiance.

Le rugby fauteuil

Adrien Chalmin : Il a réussi à transformer les hommes et à nous faire pratiquer une activité ludique, sportive, bien sûr pour le plaisir, mais également à nous construire en tant qu’homme. Cela nous amène à nous dépasser, à apprendre, à nous connaître sur la différence que l’on peut avoir, et essayer de développer des compétences qui peuvent nous servir après, sur le monde extérieur et le monde moins protégé que peut représenter le handisport.

Nicolas Valentim : Déjà la chose qui est bien dans le rugby fauteuil: c’est un sport mixte. Donc les femmes jouent avec les hommes. Il n’y a pas de différence, et pas de différence d’âge. On sait qu’on a un handicap, on peut se chambrer dessus. Il y a une super bonne ambiance et ça permet de travailler dans de bonnes conditions. On sait aussi les capacités de chacun. Donc voilà, après on travaille là dessus. Mais franchement, on a eu une bonne ambiance dans le groupe. C’est assez plaisant.

Interrogés par les salariés en insertion de la radio Le Chantier, partenaire du projet, les membres de notre club, sportifs, bénévoles, dirigeants, vont se succéder dans une galerie de portraits sensibles et toniques, qui permettront de comprendre les enjeux du moment pour notre Club toujours aussi jeune…