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Romagnat Rugby Féminin

Les filles de l’ASM Romagnat Rugby Féminin en finale du rugby à 7 à Paris

Les filles de l’ASM Romagnat Rugby Féminin en finale du rugby à 7 à Paris

Samedi 1 février, l’ASM Romagnat Rugby Féminin monte à Paris, pour jouer les finales de l’In Extenso Super Sevens sur la pelouse de l’Arena, avec la ferme intention de confirmer sa victoire obtenue à Pau, fin août 2024, dans des conditions dantesques.
Le coach Vincent Fargeas nous parle de cet événement.

 

Comment abordez-vous cette finale de rugby à 7 dans un contexte sportif, festif et médiatique également ?

Vincent Fargeas : C’est une parenthèse complexe puisque nous allons nous mettre en « mode 7 » cette semaine. Les filles ont envie de reprendre des bons moments comme nous en avons connu en début de saison à Pau, dans des conditions extrêmes dont tout le monde se souvient. L’espace médiatique va être conséquent, il faudra faire abstraction de tout cela dès le début du tournoi. Nous allons avoir la chance d’évoluer dans un superbe complexe sportif, agrémenté de festivités dans les tribunes. Le rugby à 7 se développe de plus en plus et profite aussi de l’effet Jeux Olympiques. Il devient attrayant.

 

« Avoir cette capacité à bien tenir le ballon »

 

Ton groupe est annoncé. Combien de joueuses auront la chance de participer à cette finale ?

Vincent Fargeas : Il y aura 13 joueuses avec nous, mais seulement 12 évolueront lors de ces deux matchs. Nous emmenons une joueuse en renfort. C’est le règlement. Actuellement, il y a encore quelques questionnements concernant Mouna Touré et Ophélie Gincourt, touchées contre Rennes, lors de notre dernier match. Le groupe ressemble en partie à celui qui était à Pau. Il y a bien sur un peu d’excitation qui anime le groupe face à une telle manifestation.

 

Un premier match contre le Lou à 15h10. Dans ce genre d’épreuve, les entames de rencontre sont importantes ?

Vincent Fargeas : Oui, cela vaut pour toutes les équipes. Nous allons rencontrer un adversaire qui est doté de joueuses internationales à 7, expérimentées dans ce domaine. Il va falloir être en capacité de bien tenir le ballon, à maîtriser l’équipe en face. 7 minutes cela peut- être très long ou très court selon notre capacité à vite faire douter notre adversaire. Nous sommes plutôt solidaires et efficaces sur la défense. Notre travail sur la semaine va s’orienter justement sur cette capacité à bien tenir le ballon et mettre l’adversaire en danger.

 

« Un rugby à 7 bien ancré dans le club »

 

Quelles particularités faut-il justement pour être une bonne joueuse de rugby à 7 ?

Vincent Fargeas : En premier, c’est la dimension mentale dans l’effort, dans la souffrance, car le 7 amène la joueuse à être dans l’intensité extrême. Elle doit avoir la capacité à supporter cela pour pouvoir pratiquer. Et la seconde chose, c’est d’avoir la lucidité nécessaire pour être le plus efficace possible offensivement et défensivement. C’est ce qui est haletant avec cette discipline, c’est que cela peut se jouer jusqu’au dernier moment comme nous l’avons vu à Pau.

 

Pour conclure, ce rugby à 7 est bien ancré au sein du club ?

Vincent Fargeas : Oui, c’est une vraie continuité de ce qui est fait dans le rugby à X au niveau universitaire. Avec Patrick Ladouce, depuis plus de 10 ans, nous permettons aux filles, à chaque saison, de s’inscrire dans des tournois de rugby à 7 de haut niveau. Nous avons de plus en plus de jeunes joueuses en comptant les recrues qui pratiquent ce rugby à 7. Il y a donc une vraie culture de ce jeu à 7 ici, et qui contribue au développement et à l’ épanouissement de nos athlètes.

 

Article de Philippe Thivat.